Cairns ou barrages de pierre sur les ruisseaux : les conséquences écologiques

Non aux cairns !

En randonnée, le mot « cairn » désigne des monticules de pierres empilées pour marquer un lieu particulier ou un itinéraire.  
Les cairns se rencontrent de plus en plus souvent en montagne.  
Ce sont des dizaines de mètres cubes de cailloux qui auront été déplacés.  

Le déplacement des cailloux n’est pas sans conséquence pour le milieu naturel : espèces animales menacées par destruction de leur habitat, destruction de la végétation qui favorise l’érosion et la déstabilisation des sentiers. 

Lire : “Les cairns en montagne, est-ce une bonne idée ?” 

 
Non aux barrages de pierre sur les ruisseaux 
Les barrages de pierres empêchent le passage des poissons, favorisent l’apparition d’algues et détruisent la faune aquatique. »  

Les barrages ou les déplacements de pierres ont des conséquences peu connues sur le milieu aquatique. Une espèce présente sur un site y trouve toutes les conditions propices à sa survie. Lorsque ces conditions sont modifiées, il peut y avoir de lourdes répercussions : le réchauffement de l’eau, la destruction des macro-invertébrés, la perturbation de l’habitat de nombreuses espèces, le rehaussement du niveau de l’eau et/ou la rupture de la continuité écologique et sédimentaire.  

Laissons les pierres à leur place pour éviter de dérégler l’écosystème de la rivière.

D'après Parc naturel régional des Préalpes d'Azur

Des protecteurs de l’environnement cherchent à inverser la tendance en détruisant des cairns. 

Lire “Démontage d’un cairn géant à Cassis (Bouches du Rhône)”